Supervisée par un comité de pilotage réunissant l’Hadopi et la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) et réalisée par la société EY, cette nouvelle étude vise à analyser en détails interactions entre les différents acteurs de cet écosystème, au travers, notamment, de leurs modèles économiques.
Ces travaux couvrent l’ensemble des offres qui permettent ou facilitent l’accès illégal à un produit culturel dématérialisé, protégé par un droit d’auteur, dans les domaines de l’audiovisuel (films, séries, programmes télévisés, musique), du livre numérique et du jeu vidéo. Les services proposant des retransmissions d’événements sportifs ont aussi été étudiés.
Cette cartographie actualisée révèle la complexité croissante de cet écosystème illicite. Si en 2012 hébergeurs et sites de référencement étaient au cœur du système, il apparait aujourd’hui que celui-ci s’étend largement au-delà de ces seuls acteurs. Pour être pleinement efficace, la lutte contre la piraterie devra désormais s’intéresser à ces autres acteurs, tels que les prestataires techniques ou les services aux internautes, entre autres, que cette étude identifie.
Retrouvez :
- L’Essentiel 13 « L'écosystème illicite de biens culturels dématérialisés : de nombreux acteurs, des liens multiples entre eux ».
- L’étude complète consacrée à l’écosystème illicite de biens culturels dématérialisés (English version)
- La présentation PowerPoint diffusée lors de la conférence de presse.