Si 39 % des consommateurs de musiques, films ou séries TV déclarent des usages illicites, deux consommateurs illicites sur trois adoptent des pratiques mixtes, à la fois licites et illicites. Les offres de streaming par abonnement semblent bien répondre à ces besoins de confort et de simplicité. Elles constituent une incitation importante à une consommation légale, notamment auprès des profils de consommateurs illicites occasionnels, qui considèrent le recours à l'illicite comme "complément" en cas d'indisponibilité de l'oeuvre.
Au-delà de parcours d’accès illicites relativement routiniers privilégiant le recours à des sites déjà connus, une multitude de modes d’accès illicites de niche se développent (en mobilité, sur les réseaux sociaux, etc.). Cette diversité des pratiques, tant en termes de licéité que de mode d’accès, appelle une pluralité d’actions pour la protection de la création.
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- Retrouvez l'étude quantitative sur "Les stratégies d'accès aux oeuvres dématérialisées" en cliquant ici.
- Retrouvez l'étude qualitative sur "Les stratégies d'accès aux oeuvres dématérialisées" en cliquant ici.