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"Notre catalogue est passé d'une centaine de BD en 2009 à plus de 2000 actuellement". Allison Reber - AveComics

1 février 2013

A l’occasion du Festival d'Angoulême, qui se tient du 31 janvier au 3 février, nous nous sommes entretenus avec Allison Reber, directrice de la communication d’AveComics, plateforme de lecture de bandes dessinées.

Cette rencontre a également été l'occasion pour Allison Reber de nous faire une démonstration de l'application iPad d'AveComics.

Comment s’est créée la plateforme AveComics ?

On a créé AveComics en 2009. Dès le départ, l’ambition était d’amener la bande dessinée sur les supports mobiles. Au début, c’était l’iPod, il n’y avait pas encore d’iPhone, pas d’iPad, et lorsqu’on est allés voir les éditeurs de bandes dessinées pour leur dire qu’on allait mettre les bandes dessinées sur les supports mobiles, ils ont fait les yeux ronds ! Mais notre ambition était de faire en sorte que les gens puissent emmener leur BD au même titre que des musiques ou des vidéos.

Comment avez-vous réussi à amener les lecteurs vers le numérique ?

C’est allé assez vite puisqu’on a un petit peu surfé sur la vague de l’iPhone, puis de l’iPad. Les utilisateurs avaient besoin d’embarquer des contenus avec leur support et la BD est le contenu idéal puisqu’on peut profiter de la couleur des écrans, on peut avoir toute une bibliothèque dans sa poche et ça donne un accès à son catalogue où que l’on soit dans le monde. On n’a donc pas eu de difficultés à convaincre les utilisateurs, ils sont venus naturellement, en même temps qu’ils sont venus vers les autres applications.

Quels types de BDs trouve-t-on sur AveComics ?

On travaille avec les éditeurs de BD. On distribue leurs albums papiers que l’on convertit au format numérique, avec toute une expérience pour que la lecture soit très agréable sur les petits écrans, comme sur les grands écrans. On va ainsi trouver des BD de science-fiction, de jeunesse, d’humour, etc. Ensuite on va trouver des héros comme Gaston Lagaffe, des grandes sagas comme Les songes 2. Célia.

Avez-vous eu des difficultés à mettre en place AveComics ?

Quelques-unes oui depuis 2009. Il a d’abord fallu convaincre les éditeurs de l’intérêt de diffuser leurs BDs en numérique, même si je crois qu’ils en sont tous convaincus aujourd’hui. Il a fallu revoir les contrats entre les éditeurs et les auteurs. La difficulté qui est toujours la nôtre est d’être à jour sur les dernières technologies, être disponible sur les derniers supports, et sur les plateformes qui comptent. Après, c’est aussi ce qu’on aime dans ce métier.

Quels projets pour 2013 ?

On a beaucoup développé le catalogue puisque d’une centaine de BD en 2009, on est passés aujourd’hui a plus de 2 000 BD, comprenant plus de 80 éditeurs. Désormais, on souhaite se développer à l’international et proposer de nouveaux formats. Jusqu’à aujourd’hui, les contenus étaient accessibles depuis notre site internet et nos applications. Nous avons également exporté nos BDs au format epub sur les places de marchés dédiées au livre numérique. Enfin, comme nous avons été rachetés par Kobo, notre catalogue sera disponible sur cette plateforme là, ce qui nous donnera accès à près de 10 millions d’utilisateurs.

Un dernier mot à ajouter ?

AveComics sera présent au festival d’Angoulême, au stand L1, avec pleins d’offres. Il ne faudra pas hésiter à passer devant notre stand pour récupérer une application AveComics gratuitement. Et gagner quelques BD !

Retrouvez AveComics sur offrelégale.fr

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AveComics  est également disponible sur l‘App Store (gratuit jusqu'à la fin du festival) et sur Google Play